Castor d’Europe |
Castor fiber Ce mammifère discret et pourtant bien présent dans nos imaginaires a bien failli disparaître de la vallée du Rhône au XIXe siècle. Sauvé par une politique de réintroduction, il est aujourd’hui protégé. On remarque notamment les traces qu’il laisse dans les forêts de berge : arbres taillés en « crayon » et terriers ou directement sur le cours d’eau avec les barrages. |










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L’écrevisse du Pacifique (aussi appelée Écrevisse signal ou Écrevisse de Californie) a été importée en Scandinavie dans les années 1960 à 1980 pour repeupler des milieux aquatiques. En France, elle a été fortement dynamisée par la pratique de la pêche. Pourtant, l’écrevisse du Pacifique colonise des niches écologiques qui sont l’habitat de prédilection d’une espèce indigène, l’écrevisse à pattes blanches. L’agressivité, la voracité et le dynamisme reproductif de l’écrevisse du Pacifique laissent très peu de chances de survie à l’écrevisse indigène. Enfin, elle est aussi porteuse saine d’une maladie appelée « peste des écrevisses ». Le Syndicat du Haut-Rhône participe néanmoins à des opérations de réintroduction ciblée d’écrevisses à pattes blanches.
Très largement vendues dans les animaleries avant d’être interdites d’importation, de nombreuses tortues de Floride ont été relâchées dans le milieu naturel par leurs propriétaires. Très vorace, l’espèce est prédatrice de nombreuses espèces indigènes et est une concurrente directe de la tortue cistude d’Europe déjà fortement menacée par la destruction de son habitat.
Originaire d’Asie orientale (bassin du fleuve Amour), la Carpe amour ou Carpe herbivore a été introduite en France dans les années 1950-60 en vue de réguler la végétation aquatique des eaux closes et pour la pratique de la pêche de loisir. En plan d’eau, son alimentation occasionne la mise en suspension de vases qui contribuent, avec les déjections, à l’asphyxie de ces milieux d’eau
Le fameux « arbre à papillons » est également une espèce exotique envahissante échappée de nos jardins. Son surnom pourrait laisser penser qu’il est bénéfique à la biodiversité. Pourtant, bien que les fleurs de l’arbre attirent les papillons, ses feuilles sont toxiques pour les chenilles. En se substituant à des plantes-hôtes indigènes, le buddléia porte donc indirectement et paradoxalement atteinte à la conservation des papillons. Attention : il est souvent proposé en pépinière pour la création de haies.
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À ne pas confondre avec l’Armoise vulgaire, l’Ambroisie à feuilles d’armoise est une espèce pionnière, généralement visible sur des terrains perturbés (friches, champs moissonnés…). À partir du mois d’août, elle produit des pollens extrêmement allergènes. Le coût des impacts sanitaires de cette allergie (consultations, médicaments, arrêts de travail, désensibilisation…) sur la région Auvergne-Rhône-Alpes a été estimé pour 2016 à 40.6 millions d’euros
L’impatience (ou balsamine) de l’Himalaya, très belle plante à fleurs roses échappée de nos jardins, accroît chaque année son expansion. On la retrouve principalement dans la forêt alluviale et dans les peupleraies.


